La Méditerranée. Ce mot merveilleux, presque magique. Cette mer profonde et merveilleuse.
Même si ce n’est qu’une goutte dans l’océan mondial. Elle éteint les mers grecques à l’est avec chaleur et ses eaux salées. Bien sûr, nous le considérons comme le nôtre. Toute entière. Nous le prononçons fortement et nous croyons que nous avons tout. Mais elle n’a pas de propriétaires, seulement les amants qui plongent dans ses eaux et trouvent une partie de la liberté qu’ils manquent.
Méditerranée. Ce climat merveilleux, presque magique.
Ce qui, même si notre intervention humaine l’a modifiée, reste amical. C’est aussi le nôtre. Comme la mer. C’est ce que nous pensons d’elle. Même si nous l’avons fait souffrir tant. Ne faisons-nous pas ceux que nous aimons souffrir le plus comme s’ils seront toujours ici les mêmes? Des étés chauds qui sentent le sol. Ils sentent des arbres et des fruits. Dans nos terres natales près de la mer, entourées par nos montagnes, l’été est notre saison préférée. Il s’étend de mai à novembre et pousse notre humeur à la lumière. Dans l’après-midi, nous nous étirons de manière nonchalante et nous chantons des chansons de Savopoulos sous notre souffle: “Avec des volets à demi-fermés dans l’après-midi, des reflets de l’été et une mer couchant sur le plafond et des murs en plâtre dans l’après-midi…”
En été, à Messénie, nos arbres et nos fruits fleurissent. Sent la fleur, ils étirent nos sens. Ils étirent nos branches d’olivier, qui ont soif, en attendant le doux novembre pour commencer la récolte. Les olives et l’huile poussent à Messénie. Entre l’intensité de l’été et la douceur de notre hiver doux. Parmi nos après-midi d’enfance dynamiques et nos promenades pour adultes fraîches. Parmi les ombres de nos montagnes et la brise du sel de notre patrimoine. Notre huile d’olive, extra vierge, englobe dans sa texture toute la magie de la belle terre de Messénie. Béni. Il assemble toute la pureté de nos étés d’enfance dans ses propriétés et le scelle dans nos saveurs, de sorte que nous ne le perdons jamais, même pas en hiver.